
Pour mieux gérer les urgences médicales en vol, plusieurs compagnies aériennes ont créé des communautés de professionnels de la santé volontaires. Lufthansa revendique plus de 15.000 inscrits depuis 2013, Air France-KLM plus de 6.000 depuis 2022. À l’embarquement, l’équipage sait précisément où se trouve le médecin, sa spécialité et les langues parlées. En échange, il bénéficie de miles et d’une responsabilité civile souscrite par la compagnie. Si les cas les plus fréquents observés sont « des crises d’angoisse, de tétanie » de passagers craignant l’avion, gérées par les PNC – formés aux gestes de premier secours -, les plus graves peuvent entraîner un déroutement de l’appareil. Une option envisagée il y a quelques années par le commandant de bord d’un vol Paris-Montréal avant qu’Edouard Obadia, médecin membre du programme d’Air France-KLM, ne parvienne à calmer les convulsions d’une enfant fragile grâce à une bouteille d’oxygène. Ce qui ne surprendra pas de nombreux professionnels du tourisme habitués à côtoyer le « doc » lors de congrès, conventions ou forums organisés par les réseaux et les instances professionnelles.
LG