
Santorin et Mykonos, symboles du surtourisme, connaissent à l’été 2025 un reflux bienvenu : -18,2% d’arrivées aériennes à Santorin (1,26 M) et -1,4% à Mykonos, malgré un léger rebond en juin. La fréquentation annuelle pourrait reculer de 10 à 15%. Les raisons sont multiples : prix exorbitants, image de destinations saturées, séismes du début d’année. Les Français se détournent fortement (-28% à Santorin, -20% à Mykonos), tandis que les visiteurs israéliens ou émiratis progressent. Pour les habitants, le répit est net : villages apaisés, circulation fluide, meilleure qualité de vie. Depuis longtemps, élus et riverains alertent sur les nuisances du tourisme de masse — pression sur les ressources, déchets, embouteillages, perte d’identité. Santorin a déjà limité les croisiéristes et rêve désormais d’un tourisme raisonnable. Comme disait un philosophe grec (Platon), « le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure. »
NB