
Selon les données du fournisseur d’analyses aéronautiques Cirium, le 18 juillet dernier, le transport aérien mondial de passagers a atteint un record historique d’émissions de CO2. Ce jour-là, 2.523 tonnes de dioxyde de carbone ont été émises, un chiffre légèrement supérieur au précédent record de 2.520 tonnes, enregistré le 2 août 2019. La différence ? Ces émissions provenaient cette fois de 103 009 vols, contre 99.327 en 2019. Pour établir son classement, Cirium a choisi comme indicateur les émissions de CO2 par siège-kilomètre offert (SKO). Résultat : en 2024, Wizz Air affiche un taux d’émissions de seulement 53,9 grammes de CO2 par siège-kilomètre, ce qui en fait la compagnie aérienne la plus « propre » au monde. Le low-cost hongrois y parvient grâce -ce sont des moyennes – à une flotte relativement jeune (5,1 ans), des avions configurés avec 222 sièges et des trajets d’environ 1.551 kilomètres. En deuxième position figure la compagnie américaine Frontier Airlines (54,4 g de CO2) suivie de la turque Pegasus (57,1 g). En résumé : plus un avion est rempli, plus il est récent et plus il effectue des trajets courts, moins la compagnie émet de CO2. Il fallait bien une étude pour le démontrer.
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