
OD, c’est moi, est un crétin ! Je m’ai trompé la semaine dernière de texte sur ce pauvre Caradec. Voici le bon texte avant de me faire… virer !
Breton et terrien, fier de l’être, Patrice Caradec s’affiche comme un homme d’ancrage et de convictions. Fidèle en amitié, il fait partie de ces figures du tourisme français reconnues pour leur professionnalisme et leur droiture morale. À la tête de Vacances Transat, puis d’Alpitour, il a occupé plusieurs postes de premier plan avant d’être récemment élu président du Seto.
Ceux qui le connaissent savent qu’il ne triche pas : il dit ce qu’il pense, et assume ses choix, qu’ils plaisent ou non. C’est sans doute ce mélange d’exigence, de franchise et de passion qui en fait un interlocuteur respecté. Grand sportif dans l’âme, toujours en mouvement, il aborde le métier avec la même énergie qu’un marathon : lucidité, endurance et un goût certain pour l’effort.
Un homme qui ne se contente pas de suivre la vague, mais cherche toujours à prendre un peu d’avance. Bref, un caractère entier, comme on en croise de moins en moins.
J’aime 👍
– J’aime mon nouveau poste à la tête du Seto. J’appréhendais ce premier été, mais je me suis vite senti à l’aise. Avec Hervé Tilmont, mes deux vice-présidents Alain Capestan et Emmanuel Foiry, ainsi que tout le comité, je ne suis pas un président isolé.
– J’aime aussi l’initiative de Christian Mantei et Thierry Coste, avec leur cercle de réflexion ‘Nos Campagnes’. Leur idée est claire : redonner vie aux campagnes françaises, trop souvent oubliées, et en faire un terrain de jeu pour l’industrie du tourisme. Littoraux et montagnes attirent déjà, mais il reste à animer durablement le monde rural. C’est une façon de freiner le surtourisme et de promouvoir le tourisme lent, que je recommande particulièrement.
Je salue cette démarche et je suis prêt à y contribuer. Elle me parle d’autant plus que je viens moi-même d’une famille enracinée à la campagne. »
Je n’aime pas 👎
-Je n’aime pas le manque de considération de certaines compagnies aériennes envers les tours opérateurs : surbookings, annulations de dernière minute, absence de sensibilité client… et toujours cette tendance à rejeter la faute sur nous. Les appels reçus cet été en témoignent, c’est devenu insupportable. J’en viens même à envisager de publier un classement annuel des compagnies les moins scrupuleuses, afin de partager cette colère.
– Je n’aime pas non plus la surtransposition des réglementations européennes. Nous sommes le seul pays à avoir choisi la “responsabilité de plein droit”, ce qui nous expose à des risques assurantiels uniques en Europe. L’exemple de la Tanzanie est frappant : toutes les compagnies locales ont été mises sur liste noire par l’Union européenne, et la France est la plus pénalisée alors que nos voisins continuent de vendre. Pendant ce temps, ce sont eux qui prennent les meilleures places au soleil.
À force de vouloir faire mieux que les autres, nous risquons de marginaliser notre marché. Il est urgent de remettre en question cette responsabilité qui fragilise notre industrie.
OD