
Au troisième trimestre de son exercice décalé, le résultat d’exploitation (EBIT) ajusté et corrigé des effets de changes de TUI a bondi de 42,6% sur un an, à 330,6 millions d’euros, soit mieux qu’attendu par le consensus d’analystes sondés par Factset, selon un communiqué de résultats paru mercredi. Cela est dû aux performances record des croisières (+56,2% en termes d’EBIT ajusté, à 142,7 millions d’euros), grâce à l’ajout de 2 nouveaux navires aux 16 déjà utilisés. Mais début août, le programme estival des tour-opérateurs et des compagnies aériennes n’affichait pas le même succès. Les réservations sont en recul de 2% et les prix ont augmenté de 3% par rapport à l’été dernier, tandis que le taux de remplissage s’est maintenu autour de 86%. « Nous avons constaté un impact notable, pas seulement de la vague de chaleur, mais aussi des tensions au Moyen-Orient », qui représente une part importante des long-courriers de TUI, a indiqué le directeur général Sebastian Ebel en conférence de résultats. Du fait du repli des réservations d’été, le groupe prévoit désormais d’atteindre la « partie basse » de sa fourchette de prévision annuelle de chiffre d’affaires, de 5 à 10% de croissance.
LG