
Les États-Unis enregistrent une nouvelle baisse du tourisme international, avec une diminution de 3,4% des arrivées en juin par rapport à l’an dernier, selon l’Office du voyage et du tourisme. Près de la moitié des 20 principaux pays émetteurs sont concernés : le Royaume-Uni (-1,1%), l’Inde (-8%), l’Allemagne (-3,7%) ou encore la France (-5,5%). En revanche, certains pays comme le Japon (+6%), le Brésil (+19%) ou l’Italie (+3%) ont augmenté leurs visites. Mais le volume global reste inférieur de 20% à celui de juin 2019. De plus, ces chiffres excluent le Canada et le Mexique, deux marchés majeurs. La baisse s’inscrit dans une tendance régulière depuis le début de l’année, alimentée par les tensions politiques, les restrictions de voyage ou encore des discours perçus comme hostiles. Selon le World Travel & Tourism Council, cette désaffection pourrait coûter 12,5 milliards de dollars à l’économie américaine cette année. L’image des États-Unis comme destination accueillante semble donc fragilisée. Le tourisme américain dit merci à qui ?
NB