
L’Angola, dépendant de l’or noir, cherche à diversifier son économie en développant le tourisme. Visas facilités, campagnes de promotion et sourires de rigueur : les soldats de l’aéroport de Luanda ont laissé place à de jeunes ambassadeurs touristiques arborant le message : “Puis-je vous aider ?”. À Cabo Ledo, joyau du littoral atlantique angolais, Feliesiano donne des cours de surf, et un lodge s’est installé non loin de la plage. L’État mise aussi sur les safaris : la faune, décimée par la guerre civile, est peu à peu réintroduite dans les parcs naturels grâce à l’ONG African Parks. “L’ambition, c’est de devenir la Namibie ou le Botswana dans 10 ou 15 ans“, affirme un responsable. La pompe à touristes est amorcée.
LG