
Des discours engagés, une salle attentive et des intervenants de haut niveau : le congrès des Entreprises du Voyage (EdV), qui s’est tenu à Taghazout (Maroc), a fait carton plein. Thierry Breton, Olivier Sadran (Newrest), Amir Reza-Tofighi (CPME), Jean-François Rial (Voyageurs du Monde) ou encore Jean-Pierre Nadir (Fairmoove) ont rythmé trois jours de débats, aux côtés de Valérie Boned, présidente des EDV, et René-Marc Chikli, président du Seto. Tony Estanguet, président du Cojo, a offert une conclusion fédératrice à cette édition 2025. La transition responsable, la force des agences physiques, mais aussi les inquiétudes face à la concurrence de nouveaux entrants comme Air France Holidays ou EasyJet Holidays ont nourri les échanges. De nouveaux défis qui n’empêchent pas les professionnels de continuer leur marche en avant même si l’été reste à faire avec des chutes de réservation vers les Etats-Unis. On retiendra aussi l’intervention de Laurent Abitbol (Selectour), très en colère, qui a dénoncé l’incompréhension des « cadres intermédiaires » d’Air France et de la SNCF face aux défis du terrain. Le secteur des croisières a profité quant à lui de l’événement pour mettre en avant ses innovations technologiques. A noter : malgré ce dense programme, la possibilité réservée à tous les intervenants de profiter d’activités et de temps libre pour découvrir Taghazout, encore peu connue du marché français. À travers une organisation millimétrée, le Maroc, justement, a su démontrer son savoir-faire en matière d’accueil et convaincre qu’il a la capacité d’accueillir 30 millions de touristes en 2030, soit presque un doublement par rapport à 2024.
LG