
Malgré les critiques liées à la pollution, aux restrictions de débarquement ou à la taille des navires, les croisières battent des records : 34,6 millions de passagers en 2024 (+9 % en un an), et 37,7 millions attendus en 2025, selon la CLIA. Près d’un tiers des voyageurs étaient des primo-croisiéristes, attirés par de nouvelles offres adaptées à tous les profils (familles, couples, enfants), et des prix plus accessibles. Les paquebots sont désormais vus comme des destinations en soi. Le profil des passagers rajeunit : l’âge moyen est passé de 49 ans en 2019 à 46,7 en 2024. L’Amérique du Nord reste le premier marché (20,5 millions de passagers), mais l’Europe progresse aussi (+2,8%, avec 8,44 millions), notamment en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et en France. Les croisières dont les départs sont proches du domicile des croisiéristes séduisent, la Méditerranée restant la zone préférée des Européens, devant les Caraïbes et l’Europe du Nord. En 2024, 573.000 Français ont choisi la croisière, surtout en Méditerranée (63,7%), suivie des Caraïbes (21,1%), et de l’Europe du Nord (5,5%). Face aux critiques liées au surtourisme, l’industrie met en avant ses investissements pour la transition énergétique (GNL, biocarburants, électrification à quai) et sa capacité à gérer les flux touristiques. Retenez enfin que sur les 300 bateaux qui composent la flotte mondiale, 21,1% peuvent transporter plus de 3.000 passagers, 35,5% de 1.000 à 3.000 et 34,1% moins de 1.000.
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