
« On est KO. » Un an après les émeutes, les professionnels du tourisme sur l’île des Pins, joyau de la Nouvelle-Calédonie, redoutent l’effondrement de leur activité. « On fait office de vitrine, mais on se sent abandonnés », confie Pierre-Emmanuel Faivre, gérant du Kunie Scuba Center, qui a perdu 80% de son chiffre d’affaires. Malgré ses paysages sublimes et la richesse de ses fonds marins, la fréquentation de l’île reste en berne : desserte maritime aléatoire, vols réduits de 25 à 5 par semaine, et une destination toujours classée « à risque » en Australie. Le chômage partiel prendra fin en juin, et les professionnels redoutent une vague de licenciements. Au bout du monde et au bout du rouleau.
LG