
Lecteurs, lectrices qui déjà manifestiez votre satisfaction de voir les dingueries d’OD disparaître de ce remarquable média qu’est Bee Travel News, désolé ! Les pensées, de moins en moins profondes, sont néanmoins toujours vivaces. Et, tel le palmipède meurtri, OD est toujours vivant. Aussi vivant que peut l’être Corsair, cette compagnie aérienne 100 % française, à qui Jacques Maillot a ouvert les frontières du ciel.
Durant la période covid, Corsair, comme l’ensemble des transporteurs aériens, a sacrément dégusté. Bon, d’accord, la compagnie n’affichait pas non plus une santé florissante. Mais n’oublions pas que Corsair avait aussi subi l’incompétence notoire de UI, lequel, pour une fois, dans un moment de lucidité, avait revendu la société.
Toujours malin, le Basque Bondissant, Pascal de Izaguirre, avait entamé un plan de restructuration… Bien évidemment, pour restructurer, il faut des fonds, ce qui, visiblement, ne plaît pas du tout à la Commission Européenne de Bruxelles qui réclame, à nouveau, de nouvelles preuves de… conformité financière !
Cela m’irrite, et j’en suis désolé pour Air Caraïbes – French Bee, laquelle se bat sans trop de subventions ; c’est vrai. Mais bon, personne n’est parfait. Air France a souvent vécu grâce à la générosité des pouvoirs publics. Air Austral doit aussi sa vie à la générosité de l’argent public.
Dans ces deux cas, Bruxelles a froncé les sourcils, mais sans plus.
Corsair, ce sont un peu plus de 1.000 salariés qui veulent une compagnie en pleine forme et qui font tout pour ça. Je sais, cette pensée, profonde, n’est absolument pas objective. Mais, pour ma résurrection, tel est mon bon plaisir !
OD