
Planifier un itinéraire, réserver des hôtels, suggérer des activités en temps réel : les assistants dopés à l’IA générative entendent rivaliser avec les agents humains. La startup américaine Mindtrip, par exemple, génère des voyages sur mesure en quelques secondes, avec une interface fluide de bout en bout. D’autres, Navan, ciblent les entreprises et les voyageurs d’affaires. Expedia a lancé son assistant Romie, Booking son SmartFilter, et Club Med teste un chatbot sur WhatsApp. Pour les voyageurs, le gain de temps est évident. « Quand c’était une réponse humaine, cela prenait 1h30, maintenant c’est instantané », se réjouit Henri Giscard d’Estaing, le PDG du Club Med. En cas de pépin, l’IA permet aussi de reconfigurer le voyage à la volée. Si l’adoption par les petits acteurs reste limitée, les clients eux, sont prêts. « Ils savent déjà se servir de ChatGPT », résume un professeur de l’université de New York. Selon les experts, les plateformes historiques finiront par reprendre la main, grâce à leur base d’utilisateurs et leur puissance d’innovation. Mais pour les agences traditionnelles, il ne suffira plus d’ignorer la vague : il va falloir apprendre à surfer avec elle.
LG