
Depuis le 1er avril, la Grèce a considérablement augmenté les tarifs d’entrée de nombreux sites archéologiques du pays, jusqu’à 50%. L’Acropole d’Athènes est concerné, tout comme plusieurs autres sites en Crète et dans le Péloponnèse. Afin de mieux gérer les flux de visiteurs à l’Acropole, le gouvernement grec avait déjà instauré, l’année dernière, une limite de 20.000 visiteurs par jour. Désormais, les touristes devront s’acquitter de 30 euros pour y accéder, contre 20 euros auparavant. Outre l’Acropole, les prix d’entrée ont également été relevés pour d’autres sites majeurs : le palais de Cnossos en Crète, l’oracle de Delphes au nord-ouest d’Athènes, le sanctuaire d’Épidaure, Mycènes avec ses tombeaux royaux et sa célèbre porte des Lions, ainsi que l’ancienne Olympie, tous situés dans le Péloponnèse. Quant aux visiteurs, beaucoup prennent cette hausse avec philosophie. Un touriste belge, découvrant l’Acropole, relativise : « Nous avons payé 600 euros chacun pour un safari d’observation des gorilles en Ouganda. Alors l’Acropole à 30 euros, c’est une affaire ! »
NB