
Réunis à Bruxelles à l’occasion du sommet Airlines for Europe, les PDG d’Air France-KLM, Lufthansa Group et IAG ont livré leur vision de l’état du marché transatlantique. Malgré les incertitudes économiques et politiques aux États-Unis, aucun signal de ralentissement de la demande n’a été détecté à ce jour sur les liaisons entre l’Europe et l’Amérique du Nord. « Nous ne voyons pas de changement majeur. Tout est conforme à nos prévisions, mais nous restons extrêmement attentifs », a déclaré Ben Smith, PDG d’Air France-KLM. Même constat chez Luis Gallego (IAG), qui observe une faiblesse sur le marché intérieur américain, mais pas sur les vols long-courriers depuis l’Europe. IAG est d’ailleurs le plus exposé au marché nord-américain, avec près de 150 vols quotidiens et 58% de part de marché entre Londres et les États-Unis. De son côté, Carsten Spohr (Lufthansa) s’est voulu plus philosophe : « Il n’y aura jamais eu autant de passagers sur le transatlantique qu’à l’été 2025. « So far, so good.
NB