Dimanche, Raphaël Glucksmann a lancé, non sans humour (enfin j’espère), aux Américains qui ont « choisi de basculer du côté des tyrans : Rendez-nous la statue de la Liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez. Alors elle sera très bien ici chez nous. » Sans aucun humour (là, j’en suis sûr !), la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, lui a répondu : « Nous n’allons pas la rendre. Mon conseil à ce politicien français de bas niveau, dont je ne citerai pas le nom, serait de lui rappeler que c’est uniquement grâce aux États-Unis d’Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui. Il devrait remercier notre pays. » Si seulement Karoline Leavitt savait que ses compatriotes d’origine allemande sont aujourd’hui les plus nombreux aux États-Unis (42,8 millions), devant ceux d’origine irlandaise (30,5 millions), africaine (24,9 millions) ou encore anglaise (24,5 millions)… Même son patron, Donald Trump, est d’origine allemande. Tout comme plusieurs anciens présidents américains : George W. Bush, Dwight Eisenhower, Herbert Hoover, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon, Theodore Roosevelt… Et si les Américains ne parlent pas l’allemand aujourd’hui, c’est parce que l’anglais était plus facile à apprendre. En résumé, la réponse de Karoline Leavitt à Raphaël Glucksmann n’est pas de bas niveau, mais de caniveau.
NB