
C’est vraiment le grand désordre, tant mondial que national. Sur le désordre mondial, malgré mon âge certain, et comme l’a dit le président Macron, chez BTN on est fin prêt : on a un chef mieux que celui de La 7e Compagnie et qui, lui, sait encore mieux nager ! Bon, je rigole, parce que sinon, tout ce que l’on observe en ce moment est d’une grande tristesse… En même temps, nous n’en sommes plus à une incongruité près. Je vous causais la semaine dernière de la célérité avec laquelle Transavia entendait appliquer cette nouvelle hausse de la taxe Chirac sur les tickets d’avion, maintenant que le budget est enfin voté. Eh bien, figurez-vous que notre nouveau ministre – temporaire mais actif – des Transports, Philippe Tabarot, rechigne à faire appliquer cette taxe. Plus exactement, il ne souhaite pas la maintenir dans la durée. Vous me direz que la démarche reste assez fine, pour ne pas dire sibylline. Pas de fâcheries avec Bayrou, mais on ne sait pas trop ce que l’avenir nous réserve. Et ce bon Tabarot de confier à nos confrères de Sud Radio (ce sont aussi des copains à moi) : « Pour autant, est-ce qu’elle sera pérenne dans le temps ? Moi, je ne suis pas de ceux qui le souhaitent, notamment parce que le produit de cette taxe ne revient pas au secteur des transports et ne revient pas pour décarboner le secteur de l’aviation, principalement ! » Bon alors, finalement, Transavia a eu raison de prendre de l’avance… ou pas ?
OD