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J’aime / Je n’aime pas… par Philippe Bertholet

Posted on 6 mars 20256 mars 2025
By Oncle Dom

On le voit de loin, Philippe Bertholet, tant sa taille est aussi impressionnante que son gentil sourire. Il aura œuvré dans de nombreuses entreprises de tourisme avant de participer au développement de Relais d’Asie et Relais d’Afrique, qui devraient devenir Relais du Monde. Et puis, plus discrètement, Philippe est également un fin œnologue…

J’aime👍

« J’aime la professionnalisation des réseaux qui a eu lieu ces dernières années. Je trouve que le réseau français des agences de voyages s’est très bien structuré, considérablement professionnalisé, offrant aux agences un véritable choix entre différents modèles.

D’un côté, certains réseaux mettent en avant leurs marques fortes comme Selectour ou Havas, tandis que d’autres offrent des moyens tout en restant plus discrets, comme Prêts à Partir, Tourcom ou Cediv. Sans oublier les grandes enseignes qui se sont lancées dans la franchise, comme Carrefour et Promovacances.

Pour les agents de voyage, il existe aujourd’hui un réel choix qui permet à chaque agence de conserver son identité tout en profitant d’outils performants et de conseils avisés. Honnêtement, je trouve que le paysage du tourisme a pris la bonne direction pour valoriser et mettre en avant ce métier. Et moi qui commence à être un vieux de la vieille, c’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. »

Je n’aime pas👎

« En tant qu’opérateur, et je ne parle pas ici des relais, mais bien d’un acteur qui promeut le tourisme authentique et responsable, il y a deux choses qui me dérangent. La première, c’est que ce concept est très mal maîtrisé par les agences de voyage. C’est vraiment dommage qu’elles ne s’en emparent pas pleinement. Mais en même temps, je comprends qu’elles soient noyées sous une avalanche de labels qui n’en sont pas vraiment.

On voit des grandes structures obtenir des certifications d’éco-responsabilité simplement parce qu’elles ont installé trois lampes LED dans leur hôtel. Pendant ce temps, elles emploient des travailleurs sous-payés originaires des pays du sud du continent indien pour faire tourner leurs établissements et importent par containers des aliments surgelés de l’autre bout du monde pour nourrir leurs clients. Mais grâce à de grands cabinets de conseil, elles obtiennent ces labels éco-responsables. En réalité, la population locale ne récupère que les déchets. Elle n’en profite pas, ou alors à travers quelques sous-emplois, pendant que ces hôtels affichent fièrement leurs certifications.

Et à côté de cela, il existe une multitude de petits acteurs qui, eux, font réellement attention à l’impact de leur activité. Ils s’intègrent dans les communautés locales, soutiennent les jeunes en finançant des écoles et en leur offrant de véritables emplois. Ces initiatives permettent à des familles entières de vivre dignement, sans avoir à mendier auprès des touristes. Ces hôtels favorisent les circuits courts, cultivent leurs propres produits ou encouragent leur personnel à le faire. J’ai connu des établissements qui, faute d’espace pour un potager, fournissaient de l’eau à leurs employés afin qu’ils puissent cultiver des légumes chez eux et les apporter chaque jour à l’hôtel. Certains vont même jusqu’à proposer des œufs frais provenant de leurs propres poulaillers.

Heureusement qu’il existe encore des hôtels engagés qui se construisent chaque jour avec une véritable démarche éco-responsable. Car l’éco-responsabilité, ce n’est pas juste protéger l’environnement, c’est aussi respecter et faire vivre les habitants du lieu.

Malheureusement, ces petites structures peinent à être visibles. Elles n’ont ni les moyens de marketing ni les grands cabinets de conseil pour obtenir des labels et attirer l’attention des agences de voyage ou des clients.

Aujourd’hui, il existe une double vitesse flagrante : d’un côté, les grands groupes qui peuvent tout rafler grâce à leurs ressources, et de l’autre, des opérateurs véritablement responsables qui font ce qu’ils peuvent pour survivre et transmettre leurs valeurs. Et ça, je n’aime pas. Hélas, cette situation ne risque pas de changer. Mais à ma petite échelle, j’essaye d’éveiller les agences de voyages et, bien entendu, le client final à cette grande différence d’éco-responsabilité. »

OD

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