
Les incertitudes économiques et les tensions commerciales provoquées par Donald Trump incitent les voyageurs nord-américains (Canadiens et Américains eux-mêmes) à privilégier l’Europe plutôt que les États-Unis pour leurs prochaines vacances. On le sait, après l’annonce de nouvelles taxes sur les importations canadiennes, Justin Trudeau avait lancé un appel pour favoriser le tourisme national. Déjà de nombreux Canadiens ont annulé leurs séjours aux États-Unis au profit de destinations européennes, tel ce touriste renonçant à un voyage en Arizona pour partir au Portugal. Parallèlement, l’annulation de croisières incluant des escales aux États-Unis ont confirmé cette tendance. De plus, les économistes prévoient un renforcement de la monnaie américaine face à l’euro, offrant ainsi un pouvoir d’achat accru, ce qui pourrait inciter de nombreux touristes américains eux-mêmes à privilégier des voyages en Europe plutôt que dans leur propre pays. De plus, alors que les États-Unis ont accueilli 77,7 millions de touristes internationaux en 2024, ce chiffre pourrait chuter en 2025, le Canada et le Mexique demeurant les principales sources de visiteurs. On se demande parfois si le nouveau président américain n’a que des bonnes idées ?
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