
Le débat entre train et avion est récurrent, notamment sur la question du prix. Si le train est plus écologique, l’avion, porté par les compagnies low cost, séduit par des tarifs très attractifs. Selon Greenpeace (2023), en France, un trajet en train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher qu’un vol équivalent. Pour certaines destinations comme Londres ou Barcelone, l’écart peut être énorme. Pourtant, une analyse de l’UFC-Que Choisir (2021) montre que sur des trajets courts (moins de 2h30), le train peut être légèrement moins cher que l’avion. Sur les trajets longs, la différence s’atténue. Le train souffre d’une tarification opaque et fluctuante, et tandis que l’aviation bénéficie d’exonérations fiscales – pas de taxe sur le kérosène, pas de TVA sur les vols internationaux -, le rail doit payer d’importants droits de péage. Cependant, le prix bas de l’avion s’accompagne de contraintes : contrôles de sécurité, aéroports éloignés, coûts additionnels pour bagages et repas. Le train, lui, offre un accès direct aux centres-villes et un meilleur confort. Pourtant, les compagnies low cost ont imposé l’idée qu’un service minimal est acceptable tant que le prix est bas, un modèle que la SNCF peine à reproduire avec Ouigo. En fin de compte, le choix entre train et avion dépend des priorités : prix, rapidité, confort ou impact écologique ?
OD