
En Sicile, des milliers de touristes ont pris d’assaut les pentes enneigées de l’Etna, qui est entré en éruption le 11 février, encombrant les routes et obstruant le chemin des équipes de secours. Les coulées de lave ont même attiré des skieurs, désireux de s’approcher au plus près du spectacle visuel. Cet afflux de curieux a eu des répercussions néfastes pour leur sécurité. Salvo Cocina, responsable de la protection civile régionale de Sicile, a qualifié cette concentration de touristes de « sauvage« , et même « extrêmement dangereux ». Les pompiers ont été mobilisés pour retrouver huit touristes, dont deux mineurs, qui s’étaient perdus lors d’une sortie lundi et n’ont été localisés que plusieurs heures plus tard. La veille, un homme de 48 ans s’était fracturé le pied à la suite d’une chute. Quatre autres personnes ont également disparu samedi. Fabio Mancuso, le maire d’Adrano, une ville située au pied de l’Etna, avait pourtant « signé un ordre interdisant à quiconque de s’approcher du front de lave ». Ce qui n’a pas empêché certains de jouer avec le feu.
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