Étrange, en ce moment, cette ambiance peu sereine. C’est en tout cas la pensée du jour, aussi en vrac que l’est la situation du pays, où l’incertitude semble être devenue la nouvelle norme. Le désordre, en quelque sorte, est aussi morose que la grisaille du ciel qui s’installe sans crier gare.
Une grande morosité également à l’annonce des difficultés d’un voyagiste qui a toujours fait preuve d’une rigueur exemplaire, d’un grand professionnalisme et d’une honnêteté à toute épreuve. Et pourtant, malgré les annonces défaitistes de mes confrères – amis au demeurant – rien n’est encore joué pour Travel Europe. Les deux frères, au nom imprononçable pour le méditerranéen que je suis, vont sans doute s’en sortir, contre vents et marées. Je sais, je suis partial ; c’est mon droit et je fais ce que je veux, parce que, eux, ne sont pas des voyous !
Autre sujet de morosité (mais pas moins amusant) : l’annonce de la retraite programmée du Kabyle également Alsacien, René-Marc Chikli (que je surnomme volontiers RMC) avec qui nous nous sommes bien frittés il y a longtemps… Nous étions les meilleurs ennemis du monde, échangeant piques et fous rires avec la même intensité. J’avais aussi le Toulousain Mas, compagnon de mes escapades et témoin de ces moments inoubliables. Et finalement, quand on y repense, c’était une sacrée belle époque, d’autant que nous, la paix, nous avons su la rendre durable et pleine d’amitié – un vrai cocktail explosif d’émotions et de complicité. Tout comme, d’ailleurs, les deux syndicats professionnels, EdV et Seto, qui travaillent en harmonie… enfin, presque, car il paraît que quelques détails comme les acomptes viennent parfois jouer les trouble-fêtes.
C’est à Deauville que mon vieux RMC, après avoir salué les agents de voyages lors du Congrès des EdV au Maroc (du 16 au 18 mai), remettra lors du Forum (du 19 au 20 juin) les clés du syndicat… À qui, me direz-vous ? Telle est la question du jour ! J’ai, bien sûr – et comme beaucoup d’entre vous – une idée bien arrêtée. Mais on ne va pas gâcher le suspense, n’est-ce pas ? Un peu de mystère ne fait jamais de mal pour pimenter le quotidien.
Cela étant, pour garder une note joyeuse et pleine d’espoir, le changement, c’est maintenant ! Peut-être vais-je moi-même passer la main, car après tout, il faut savoir se réinventer et laisser place aux nouvelles générations… Car, mes bons amis, vous lisez aujourd’hui le numéro 1.000 de Bee Travel News !
Vous comprenez, ça fatigue tout ça.
OD