Si tous les voyageurs qui poussent les portes des agences à Saint-Malo assurent être conscients du dérèglement climatique et ont à l’esprit les images de la ville de Los Angeles en proie aux flammes, « les bonnes résolutions post-covid sont oubliées », glissent les employés de l’agence Eden Tour. Et chez Havas, on remarque que « la conscience écologique n’est pas encore arrivée jusqu’à nous ». Certains font des efforts et le couple de futurs croisiéristes prendra « le train pour rejoindre Marseille ». Un mode de transport qu’aurait aussi voulu adopter ce client en partance pour l’Italie. « Une demande encore assez rare mais quand il a vu le temps que cela prenait, le budget et les complications, il s’est rabattu sur l’avion », indique la vendeuse qui sent quand même le changement dans les habitudes du quotidien, l’alimentation, les déplacements doux et la consommation d’énergie. « Mais pour l’avion, les gens n’hésitent pas ». Compte tenu du venteux hiver breton, il leur sera beaucoup pardonné.
LG