Depuis ce mercredi, les voyageurs en provenance de 48 pays, dont les États-Unis, le Canada et l’Australie, doivent détenir une autorisation électronique de voyage (ETA) pour entrer au Royaume-Uni. Ce permis, valable deux ans et coûtant 10 livres sterling (environ 12 euros), s’applique aux visiteurs exemptés de visa et inclut les enfants et bébés. Déjà en vigueur pour certains pays du Moyen-Orient, le système s’étendra à partir du 2 avril aux ressortissants d’une trentaine de pays européens, à l’exception de l’Irlande. Ces derniers pourront entamer leurs démarches dès le 5 mars via l’application UK ETA ou en ligne. Les détenteurs de l’autorisation pourront effectuer des séjours de six mois et transiter par le Royaume-Uni sans restriction sur le nombre d’entrées. L’aéroport de Heathrow a déjà déploré l’impact négatif du dispositif sur le trafic aérien, qualifiant son effet de « dévastateur pour la compétitivité ». Comme toutes les initiatives qui visent à compliquer l’entrée sur un territoire.
LG