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Plus on est riche, plus on voyage, plus on émet de CO2

Posted on 18 décembre 202418 décembre 2024
By Nicolas Barbéry

Selon une étude récente de l’Université australienne du Queensland, les émissions de CO2 du tourisme ont presque doublé entre 2009 et 2019. Les résultats montrent que les émissions mondiales du tourisme ont augmenté de 3,5% par an entre 2009 et 2019, contre 1,5% pour l’économie mondiale. Les émissions de CO2 de l’industrie du tourisme sont passées de 3,7 à 5,2 milliards de tonnes au cours de cette période. En 2019, le tourisme a contribué à 8,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les dépenses consacrées aux voyages touristiques étant passées de 3.500 milliards de dollars à 6.000 milliards de dollars. L’augmentation du tourisme intérieur dans trois pays – les États-Unis, la Chine et l’Inde – est le principal contributeur à l’augmentation absolue des émissions durant cette période. En 2020, grâce à la pandémie, les restrictions sur les voyages internationaux et la réduction du tourisme intérieur ont entraîné une baisse des émissions touristiques mondiales à 2,2 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en un an. Une autre étude publiée dans Nature Communications, tout aussi frappante, nous apprend que les riches du monde entier émettent 100 fois plus de CO2 que les pauvres, simplement parce que les riches voyagent, et les pauvres, non. Les auteurs du rapport attribuent cette « immense inégalité » principalement aux différents niveaux de prospérité économique : « Les habitants des pays riches sont plus susceptibles de voyager à l’étranger et de se livrer à des activités à forte intensité de carbone, comme les vols long-courriers. Dans les pays plus pauvres, les ressources financières limitées signifient que les voyages, en particulier le tourisme de longue distance, sont hors de portée de la plupart des gens, ce qui se traduit par des émissions par habitant négligeables. » En résumé : plus on est riche, plus on voyage, plus on émet de CO2. Il fallait au moins deux bonnes études pour en être sûr !

NB

En lire davantage sur le site de l’université de Queensland

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