Tout va de mal en pis pour Air Mauritius. En fin de semaine dernière, plusieurs responsables nommés par l’ex-majorité de l’île Maurice ont démissionné. Et, cette semaine, des salariés demandent à l’exécutif dans une lettre adressée aux députés de mettre un terme « à une série de dysfonctionnements internes, marqués par des abus de pouvoir et des pratiques de favoritisme qui ont été la marque de fabrique sous la gouvernance déviante de l’ex-gouvernement ». Ils soulèvent comme griefs : des licenciements abusifs, un climat d’intimidation, du favoritisme et des employés, proches du pouvoir, payés pendant un an alors qu’ils étaient suspendus « en raison de soupçons de corruption ». En attendant, la concurrence s’organise…
LG