« En modifiant légèrement les trajectoires de vols d’une petite partie de la flotte mondiale, l’impact climatique des traînées de condensation pourrait être réduit de moitié avant 2040 », d’après cette nouvelle étude réalisée par l’ONG Transport & Environment (T&E). « Cette mesure coûterait au maximum 4 euros par passager pour un vol transatlantique », estime Jérôme du Boucher, responsable aviation chez T&E France. Concrètement, un pilote devrait adapter son plan de vol pour passer « soit un peu au-dessus, soit un peu en dessous d’une masse d’air atmosphérique qui a été identifiée par des modèles météorologiques », en sachant que des masses d’air plus humides et plus froides sont favorables à la création de ces traînées de condensation, détaille le spécialiste qui y voit pour « l’aviation d’un moyen simple et peu coûteux de réduire son impact sur le climat ». On a d’ailleurs rarement entendu parler de quelque chose d’aussi simple à appliquer.
LG