Lucky Luke, c’est bien connu, est le type qui tire plus vite que son ombre. Uncle Ben, adepte de la poutine (à ne pas confondre avec « le » Poutine) tire, lui, avant que l’ombre n’apparaisse ! Quelle pensée, de moins en moins profonde et de plus en plus saugrenue, pensez-vous que je vais vous délivrer ce jour d’hui ? Eh bien, camarades lecteurs et lectrices, voici le fin du fin, inventé par notre bonne compagnie Air France, avant même l’adoption du projet de loi de Finances : appliquer des taxes supplémentaires… sur des taxes qui n’existent pas. Bien évidemment, toutes les instances professionnelles s’en sont émues, ce qui, comme disait ce bon vieux Chirac, créateur lui aussi de la taxe du même nom (à chacun ses taxes et les avions seront bien gardés), pour Uncle Ben, « ça lui en touche une sans faire bouger l’autre ! » Toutefois, comme le souligne notre excellent confrère l’Echo Touristique, si jamais cette loi de finance n’était pas votée en l’état, « les compagnies du groupe Air France procèderont à une régularisation pour que le montant collecté soit égal au montant effectivement dû au titre de la taxe de solidarité ». Et, comme une idée comme celle-ci n’est jamais perdue, c’est Emirates qui, follement zélée, vient d’annoncer qu’elle augmentera sa contribution à la taxe de solidarité dès aujourd’hui, 5 novembre, selon mon excellente consœur de Tourmag. De toute façon, pour le nouveau ministre des Transports, finalement, « cette taxe est parfaitement absorbable ». Donc, circulons, y’a strictement rien à voir, nom d’un caribou…
OD