Face à un afflux inattendu de participants pour la Cop16 sur la biodiversité, en cette fin octobre, la municipalité de Cali, en Colombie, a sollicité les love motels de la ville, ces établissements habituellement loués à l’heure pour des moments d’intimité. Le motel Deseos, l’un de ces établissements, a accueilli douze délégués venus de pays comme l’Ouganda, le Népal, le Brésil et l’Equateur. La gérante du motel a toutefois pris soin de retirer les balançoires sexuelles et autres chaises Kama Sutra dans les chambres. Elle a également installé des cintres pour offrir un minimum de rangement et même proposé un service de petit déjeuner pour l’occasion. Mais les chambres, parfois équipées de barre de « pole dance », n’en restent pas moins atypiques, comme l’a confié un délégué ougandais. « Je ne suis pas sûr d’avoir une idée précise de ce que devrait être un love motel, a-t-il dit, mais j’ai vu des caractéristiques uniques… comme le miroir au plafond », ce qui perdrait, selon un ami, tout son intérêt si l’on ne partage pas sa chambre.
LG