Comme beaucoup de nos concitoyens, j’observe, j’attends et je suppute que tout ne va pas forcément aller pour le mieux dans la conception du budget de la nation… Pour les grands secteurs, dont le tourisme, il va falloir, chère présidente des EdV et cher président du Seto, être particulièrement vigilants. Encore que, vigilant ça ne veut pas trop dire grand-chose, dans la mesure où l’ancienne Assemblée nationale s’est envolée, telle une flopée de moineaux à l’assaut d’un champ fraichement ensemencé, et qu’il va donc falloir réexpliquer à leurs remplaçants ce qu’est le secteur du tourisme en France. Il va d’ailleurs falloir aussi apprendre à Mme Ferrari (c’est notre ministre à nous qu’on a) tous les méandres de ce secteur. Il va falloir également la mettre au courant de toutes les complications et toutes les subtilités mises en place par Bruxelles. Et peut-être lui demander aussi que, pour une fois, la ministre défende ses administrés, si je puis me permettre. Ce qui est loin d’être gagné. Et, pour paraphraser Tintin (L’oreille cassée) : « Caramba tout est à refaire ! » Il paraît aussi que nous avons un ministre des Transports. Tant mieux. Lui aussi va avoir du boulot, d’autant que, si j’ai bien tout compris, le futur budget devrait faire la part belle à l’augmentation conséquente des taxes nombreuses et variées qui assomment le transport aérien. La taxe Chirac, en particulier, cette taxe « de solidarité » que le monde entier nous envie… sans pour autant verser la moindre obole ! Mais tout ça, ça fait bien rigoler… sauf Uncle Ben, notre cousin canadien, accessoirement patron d’Air France. Tabernacle !
OD