Initialement prévu pour 2023, le projet de relevé des empreintes digitales des passagers entrant dans l’UE à partir du 10 novembre va être retardé pour la troisième fois après que des inquiétudes ont été soulevées par la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. L’introduction du système d’entrée-sortie (EES), qui oblige les citoyens non européens à se faire prendre leurs empreintes digitales ou à se faire photographier avant d’entrer dans l’espace Schengen, avait été ajourné à deux reprises. D’abord l’été dernier, car la France craignait que cela ait un impact négatif sur la Coupe du monde de rugby de cet automne et sur les Jeux olympiques de cet été. Reprogrammée le 6 octobre de cette année, elle a été ensuite reportée en novembre en raison des craintes de perturbation des voyages scolaires dans l’UE. Et maintenant, selon des sources diplomatiques de l’UE, il y a « très peu de chances qu’une quelconque version du nouveau système d’entrée et de sortie soit prête à être mise en œuvre dans quatre semaines ». Comme le dit ce fonctionnaire européen, c’est « un peu le bazar »… C’est ça, le charme de l’Europe.
NB