Il me permettra sûrement cet improbable parallèle : Christian Sabbagh, président d’Orchestra, est l’homme-orchestre de la distribution technologique. Orchestra, grâce à la volonté de son créateur, est en effet devenu quasi incontournable sur le marché français. Il reste cependant discret, notre invité, et il préfère dire « j’aime » ou « j’aime pas » plutôt que « c’est bien » ou « c’est pas bien ».
J’aime !👍
« J’aime la façon dont les choses se sont déroulées à Paris durant les Jeux olympiques. La propreté, l’ordre, la sécurité, c’était très bien, et l’organisation des Jeux, aussi. Pour les Parisiens, tout ceci prouve que c’est possible. L’image pour les touristes d’un Paris sale et de Parisiens agressifs n’est plus fondée… Avec les JO, il a été démontré que l’on peut avoir un Paris apaisé, un Paris propre, un Paris sécurisé, avec de l’amabilité entre les gens. Cela montre que, lorsqu’on veut faire quelque chose, on peut y arriver, et j’aime ça ! »
J’aime pas !👎
« En revanche, je n’aime pas du tout la vision et la perception que les Français ont des finances publiques. On a l’impression que le déficit est une poubelle que l’on peut remplir mais que personne ne veut vider. On a l’impression que, lorsqu’il s’agit d’un bien collectif, ça ne concerne personne. Nos concitoyens n’ont pas l’air sensible au niveau du déficit et de la dette de la France, un peu comme si le collectif était un concept très éloigné de chacun de nous. Si je veux aller plus loin, j’ai l’impression que, lorsqu’il s’agit du bien commun, tout le monde s’en fout ! Et ça, je n’aime pas ! »
OD