Engagé dans la décarbonation de ses activités au sol d’ici à 2030, ADP veut réduire la place de l’automobile à Orly, alors qu’aujourd’hui « 70% des passagers et 90% des salariés viennent en voiture », selon le directeur général exécutif du groupe, Edward Arkwright. La solution ? Interdire l’accès des véhicules individuels à proximité des terminaux, un « entonnoir » de voies souvent théâtre d’embouteillages, au profit de parkings déportés en périphérie des installations, et reliés aux terminaux par des trams ou des bus sur une voie réservée. L’entreprise peut compter sur la ligne 14 du métro dont la nouvelle station Orly a vu passer 850.000 personnes en juillet et 870.000 en août, en attendant d’autres lignes du Grand Paris. Parmi les autres remontées du public qu’ADP va prendre en considération : garantir la fluidité du parcours passagers jusqu’au terminal, donner la priorité d’accès « aux publics sensibles » que sont les familles ou les personnes à mobilité réduite, mais aussi aux taxis et VTC. Vaste programme.
LG