Particuliers, conciergeries, plateformes de location…, tous font le même constat : les réservations sont loin d’atteindre les sommets qu’ils s’étaient imaginés. Séverine Amate, une spécialiste de l’immobilier, constate que « face à la montée du stock et faute de réservations, les prix, initialement trois fois supérieurs à la normale, ont chuté de 32% en six mois ». De nombreux propriétaires comptaient sur les JO pour mettre du beurre dans leurs épinards. Comme Sonia qui a mis en location l’appartement familial de 72 m² situé dans le Val-de-Marne. Au début, elle pensait pouvoir vouloir louer « à au moins 150 euros la nuit ». Sept mois après, il n’y a toujours pas preneur. Julien Siri, co-fondateur de Latine Exclusive, explique : « Actuellement, nous conseillons une baisse des tarifs. Des gens ont imaginé se payer leurs vacances, une voiture, des travaux… Les logements se sont finalement loués au prix normal au dernier moment. » L’office de tourisme de Paris tablait pourtant sur 15,1 millions de visiteurs durant les JO. Mais cette estimation, très haute, comprenait une large majorité de Français : 13,9 millions dont 43% de Franciliens. La plupart ont trouvé des solutions d’hébergements non-marchands en s’appuyant sur leurs réseaux personnels.
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