Une équipe de chercheurs a utilisé un algorithme d’intelligence artificielle pour analyser les cris de deux troupeaux d’éléphants de la savane africaine au Kenya. Il en ressort que « les éléphants utilisent des vocalisations spécifiques pour chaque individu, mais qu’ils reconnaissent et réagissent à un appel qui leur est adressé tout en ignorant ceux adressés aux autres ». L’auteur principal de l’étude, George Wittemyer, en déduit que si « les éléphants utilisent des sons non imitatifs pour appeler leurs congénères, cela prouve qu’ils ont la capacité de penser de manière abstraite ». Mieux, Frank Pope, responsable de l’ONG Save the Elephants, assure que « malgré leurs différences (comme, par exemple, la taille du nez et des oreilles, NDLR), les humains et les éléphants partagent de nombreuses similitudes, telles que des unités familiales élargies par une vie sociale riche, alimentée par un cerveau hautement développé ». D’ailleurs, n’est-ce pas un « éléphant » qui se présente aux élections législatives dans la première circonscription de Corrèze ? C’est dire…
NB