Plus c’est gros, plus c’est beau ! Déjà, Thomas Cook – une faillite retentissante – valait son pesant de cacahouètes. A l’époque, tout le monde avait été surpris. FTI, c’est du quasi pareil ! Avant sa déconfiture, c’était le troisième tour-opérateur européen, qui réalisait des centaines de millions de chiffre d’affaires. Soudain, paf : rien ne va plus et c’est la faillite ! Que l’on n’aille pas nous dire que cette « défaillance » est une surprise. Un groupe tel que FTI dispose – du moins le supputé-je – de contrôleurs de gestions, de comptables et de financiers. Surprise ? Non, mépris total des clients, des fournisseurs et même des collaborateurs, tels ceux de la filiale française qui sont littéralement tombés sur les fesses le week-end dernier. Un peu comme nous et nos députés dimanche soir à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Certes, les députés n’auront pas droit à l’assistance de l’APST, pas plus d’ailleurs que les agences de voyages qui vendaient FTI en direct. De plus, si j’en crois les bonnes gazettes, FTI aurait procédé à l’annulation des billets d’avions, dont le prix serait remboursé au voyagiste directement, lésant au passage l’agence de voyage… et provoquant également l’ire de la présidente des EdV !!! Vous remarquerez au passage que je ne dis rien au sujet de l’autre voyagiste germain qui est en train de chercher par quel moyen il va pouvoir s’emparer des restes de FTI. Pas très glop tout ça…
OD