À Antalya, en Turquie, un groupe de touristes originaires de Rostock (nord de l’Allemagne) a subi directement les conséquences de la faillite de FTI. « Nous avons simplement été expulsés comme des sans-abri », a rapporté l’un des accompagnateurs qui voyageait avec 18 personnes handicapées mentales et trois autres soignants. Ils avaient réservé leur séjour auprès d’une agence de voyages de Rostock qui collaborait avec FTI. Lorsqu’ils sont arrivés sur le lieu de vacances, il s’est avéré que le voyagiste n’avait pas payé les frais d’hébergement. La direction de l’hôtel leur a donc présenté la facture – 12.000 euros – à régler sur-le-champ. Comme les membres du groupe avaient déjà payé leur hébergement, ils ont refusé. L’hôtelier n’a rien voulu savoir et le groupe est reparti, penaud, passer la nuit à l’aéroport, certains sur des sièges, d’autres à même le sol. Le lendemain, ils rentraient en Allemagne. Pour l’image de l’industrie du voyage, ça fait un peu désordre.
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