A Bali, la semaine dernière, la plage de Kedonganan, dans la zone touristique de Kuta, s’est retrouvée couverte de bouteilles, verres et emballages, en grande partie poussées depuis les villes indonésiennes par les vents de moussons et les pluies. « Je demande à tous les Indonésiens de ne pas jeter leurs ordures sur les terrains vagues, les falaises et les rivières, car elles finiront dans la mer et atteindront nos belles plages », supplie Anak Agung Dalem, responsable de l’agence de l’Environnement. Chaque année, des pluies diluviennes charrient des montagnes de déchets plastiques des villes et rivières indonésiennes vers l’océan, certains terminant leur périple à plusieurs centaines de kilomètres de là, sur les plages de Bali. On comprend mieux pourquoi l’île a imposé une taxe pour protéger l’environnement de 150.000 roupies, soit environ 9 euros, aux touristes étrangers… même s’ils sont bien loin d’être les seuls responsables des dégâts.
LG