Dubaï et Londres sont les deux villes du monde les plus touchées par la pollution de l’air provenant de leurs aéroports, selon une nouvelle étude de Transport & Environment, publiée dans le Guardian (lire ici). Ce rapport affirme que les 20 plus grands aéroports, pris ensemble, produiraient autant d’émissions de carbone que 58 centrales électriques au charbon. L’aéroport le plus polluant serait celui de Dubaï, aux Émirats arabes unis, avec 20,1 millions de tonnes d’émissions de CO2 en une seule année, ainsi que 7.531 tonnes d’oxydes d’azote (NOx) et 71 tonnes de particules fines (PM2,5). L’aéroport d’Heathrow à Londres serait le deuxième en termes d’impact climatique, rejetant 19,1 millions de tonnes de CO2 par an, 5.844 tonnes de NOx, et 37 tonnes de PM2,5. En France, Roissy n’est pas épargné non plus. Une étude d’Airparif révèle un fort taux de particules ultrafines à CDG, « proches de celles observées sur le périphérique parisien ». Antoine Trouche, ingénieur chez Airparif, se veut rassurant : « Paradoxalement, les habitants situés sous les couloirs aériens lors du décollage des avions sont les moins exposés à ces particules ultrafines, car les appareils décollent face au vent ». Cela dit, tout dépend de quel côté de la piste on habite.
NB