Il faudra beaucoup d’énergie pour alimenter l’Icon of the Seas, le nouveau fleuron de de Royal Caribbean, 365 mètres de long, 20 ponts, une cascade de 17 mètres, six toboggans aquatiques, plus de 40 restaurants, bars et lieux de divertissement, et 2.350 membre d’équipage. La croisière inaugurale partira le 27 janvier de Miami. Comme le dit Nick Rose, vice-président en charge de l’environnement chez Royal Caribbean, « nous vivons selon une seule philosophie : offrir les meilleures vacances de manière responsable. Et pour ce faire, nous construisons sur la base des principes fondamentaux de durabilité de notre planète et de nos communautés. » Ainsi, l’Icon of the Seas est propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), un combustible fossile qui émet environ 25% de dioxyde de carbone en moins que le fioul. Il est aussi capable de traiter toutes les eaux usées à bord et produire plus de 93% de son eau douce. Malgré tout, quelque chose nous tarabuste : Est-il bien « responsable » d’embarquer sur une petite ville flottante près de 8.000 passagers qui seront déversés à terre à chaque escale ?
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