Les professionnels de l’hôtellerie redisent leur opposition au triplement de la taxe de séjour sur les nuits d’hôtel en Île-de-France, prévue dans le projet de budget 2024 qui doit être adopté définitivement cette semaine « par 49.3 ». L’Umih et le GNC regrettent « encore un coup dur pour la compétitivité de notre secteur et pour l’image de la France, à l’heure où tous les projecteurs sont braqués sur Paris 2024 ». La taxe de séjour à Paris varie actuellement de 0,25 euro pour les campings modestes à 5 euros pour les palaces, par nuit et par personne. La hausse de 200% de la taxe servira à financer les transports publics. « Alors que les pouvoirs publics craignent une augmentation des prix dans l’hôtellerie, ils font exploser les taxes. Et après, ils viendront nous en rendre coupables », s’emporte Catherine Quérard, présidente du GHR. Et, en plus, hôtelier, « ça paye pas, ça eut payé, mais ça paye plus ».
LG