Doug et Nancy Lee, un couple de Canadiens, avaient prévu de partir en Irlande en août dernier. Un séjour d’une valeur de 8.000 dollars canadiens réservé via une agence de voyages. À l’aéroport d’Halifax, arrivés au niveau du comptoir d’Air Transat, ils n’ont pas été autorisés à embarquer. La raison ? Une différence de trois lettres entre la carte d’embarquement de Doug et le passeport. Le billet était enregistré au nom de Doug Lee, alors que sur le passeport était inscrit Douglas Lee. Pourtant, d’après le groupe de défense des droits des voyageurs aériens Air Passenger Rights, « s’il n’y a aucun doute sur l’identité du voyageur ni sur le fait que l’erreur a été commise de bonne foi », la compagnie doit « raisonnablement coopérer pour la corriger ». Air Transat a accepté de rembourser le prix des billets du couple, soit environ 2.200 dollars, mais non les 8.000 initialement versés pour l’ensemble du séjour. Air Transat a « raisonnablement coopéré », mais sans plus.
LG