Ahmed Issa, ministre égyptien du Tourisme, évoque l’impact du conflit en Israël sur le tourisme dans son pays : « Après les trois premières semaines, les annulations n’augmentent plus et les nouvelles réservations reprennent, même si elles ne sont pas aussi fortes qu’auparavant. Les gens se rendent compte que les centres touristiques sont loin de la frontière de Gaza. » Malgré ce contexte très tendu, l’Egypte maintient ses objectifs de passer de 15 millions de touristes étrangers à 30 millions d’ici 2030. « L’Égypte a déjà connu de nombreuses crises et s’en remet à chaque fois plus rapidement, poursuit Ahmed Issa. Aujourd’hui, seules deux choses pourraient nous éloigner de notre objectif : la capacité aérienne et l’offre hôtelière. Je suis optimiste quant aux capacités de vol. Les compagnies aériennes ont réalisé que l’Égypte était une destination très attractive toute l’année. Mais je suis aussi optimisme pour l’hôtellerie : 25.000 chambres seront ajoutées d’ici fin septembre 2024. Cela représente une hausse de la capacité de 12% en un an seulement. » Au moins, on ne peut pas enlever à Ahmed Issa son formidable optimisme.
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