Des familles qui cherchent un disparu, des écoles fermées, des commerces ouverts au compte-goutte, l’électricité qui manque : quinze jours après l’ouragan Otis, Acapulco, la perle touristique du sud-ouest du Mexique, peine à retrouver une vie normale. Les dégâts matériels sont incalculables. Détruits et dévalisés, la plupart des commerces sont hors-service. Mais, inséparable d’Acapulco, la vie nocturne reprend peu à peu, avec les moyens du bord. « Nous avons une carte super réduite », assure Andres, d’un snack voisin, qui affirme aller se ravitailler à des centaines de kilomètres à la ronde. « Acapulco sera toujours Acapulco », promet-il. Comme aime à le dire un sage Finistérien, toujours sans électricité après le passage de Ciaran : « Quand on se compare, on se console ».
LG