La mairie de Paris a défendu lundi soir, dans un communiqué, le déplacement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie d’Anne Hidalgo. Il avait pour but, selon la mairie, de travailler sur trois dossiers : la Nuit blanche, manifestation culturelle qui sera placée en 2024 « sous le symbole des Outre-mer » ; « l’urgence climatique« , Anne Hidalgo ayant proposé aux maires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie de se joindre à la délégation de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) qu’elle conduira en tant que présidente lors de la COP28 à Dubaï ; et « les Jeux olympiques », dont l’épreuve de surf doit se tenir sur le site de Teahupoo à Tahiti. Par ailleurs, « la maire de Paris a prolongé son déplacement officiel par un temps privé intégralement pris à sa charge ». Les frais de transport de la délégation parisienne, composée de six personnes (trois élus et trois collaborateurs), se sont élevés à 40.955 euros, et les frais d’hébergement et de restauration à 18.545 euros, « conformément aux pratiques en vigueur dans les trois fonctions publiques territoriales », selon la Ville. Prenons le pari que cela ne convaincra pas les oppositions, déchaînées après les révélations du Canard Enchaîné.
LG