Anne Hidalgo, maire de Paris, est de retour dans la capitale après un déplacement dans le Pacifique, un coup en Polynésie, un autre en Nouvelle-Calédonie. Au total, elle aura été absente pendant près d’un mois. En effet, vingt-quatre heures avant d’entamer son voyage en Océanie, elle revenait tout juste de Cotonou, au Bénin, où elle avait assisté à la 43e Assemblée générale de l’association internationale des maires francophones qu’elle préside. Un déplacement africain, du 11 au 13 octobre, qui a fait, lui, l’objet d’un communiqué de presse. Les oppositions se régalent : en plus de dénoncer le « bilan carbone » de l’édile à « 51 tonnes de CO2 » depuis sa réélection en 2020, elles s’interrogent sur le bien-fondé de ce déplacement qui lui a permis d’aller saluer sa fille, qui vit à Raiatea. « Les versions sur le déroulement de ce déplacement varient toutes les heures. On est dans le grand n’importe quoi, attaque David Alphand, vice-président du groupe Les Républicains au Conseil de Paris. Y a-t-il eu détournement de moyens et de fonds publics ? » Après diverses explications, comme la programmation officielle d’une visite – finalement annulée – du site de surf de Paris 2024 délocalisé à Tahiti, l’entourage de l’élue met désormais en avant des réunions bilatérales qui ont eu lieu sur place. Anne Hidalgo, qui a atterri à Paris hier, a testé la classe économique de la low cost French Bee. Elle est donc à moitié pardonnée, a minima. LG