Le Conseil central de contrôle de la pollution a enregistré à Dehli un indice de qualité de l’air (IQA) de 480, « potentiellement mortel pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires ou pulmonaires ». Cet indice est plus de 100 fois supérieur à la limite « saine » établie par l’OMS. Le brouillard toxique, alimenté par les brûlis agricoles, les émissions industrielles et du transport routier, stagne dans la mégapole de 30 millions d’habitants. Au moins la moitié des salariés sont tenus de travailler à domicile et les écoles ont été fermées. Les événements sportifs ont été interdits, avec un impact sur la Coupe du monde de cricket. Le zoo de Delhi a également pris des mesures pour protéger les animaux avec des arroseurs dans les enclos. Enfin, certains camions très polluants ont été temporairement interdits d’entrée dans la ville. Une étude de The Lancet imputait 1,67 million de décès, un an plus tôt, à la pollution de l’air en Inde, dont près de 17.500 dans la capitale.
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