Des écureuils gris qui pullulent dans les villes britanniques (au détriment de leurs cousins roux), à l’écrevisse « signal » qui fait disparaître les écrevisses locales, en passant par la renouée du Japon, une plante invasive, toutes ces espèces sont « des forces de destruction » mais « elles sont toutes comestibles et sont toutes délicieuses », selon un cuisinier londonien. Il veut les mettre à la carte de son restaurant pour « apporter un équilibre au sein de l’écosystème et qu’ensuite, on arrête de les manger ». Selon l’ONU, les espèces exotiques envahissantes jouent en effet un « rôle majeur » dans 60% des extinctions d’espèces à travers le monde, et dans 16% des cas elles en sont l’unique cause. Alors, va pour un ragoût d’écureuils gris accompagné de ses renouées du Japon… LG