Investir dans des carburants plus propres, rendre les navires hybrides, optimiser la gestion des déchets… les croisiéristes ont présenté leur plan pour réduire la pollution. « Notre objectif est de parvenir à des croisières sans émissions de carbone d’ici à 2050 », rappelle l’association internationale des croisiéristes (Clia) dans un communiqué. Les professionnels sont « confiants » et disposent d’un « large panel de solutions » à leur portée, a assuré Marie-Caroline Laurent, directrice générale de Clia en Europe. Le recours aux « carburants à faible teneur en carbone » comme le gaz naturel liquéfié pourrait ainsi selon Clia « permettre une réduction d’environ 20% des émissions de CO2 » d’ici 2027. L’association annonce également miser sur les « navires hybrides » avec « plusieurs formes de propulsion, plusieurs formes d’énergies disponibles à bord ». Certains navires pourraient être rééquipés de voiles mais, « dans la croisière, notre objectif est de rallier des destinations, et on ne peut pas se permettre de rester immobilisé en mer en attendant qu’il y ait du vent ». Reste les rames.
LG