Cuba souffre à nouveau d’une pénurie de carburants, mais selon ses habitants, la crise actuelle est la pire vécue depuis des années. Les véhicules sont chaque jour moins nombreux sur les larges avenues de la capitale, tandis que les files de voitures s’allongent sur des centaines de mètres, parfois des kilomètres, autour des stations-service, avec des conséquences directes sur la vie économique et sociale du pays. Concerts, tournois de baseball, la liste des annulations liées à la crise s’allonge quotidiennement. Que l’on se rassure : certains secteurs sont déclarés prioritaires, comme le tourisme. Une station-service de la capitale est ainsi réservée aux voitures de location et autocars transportant des groupes. Pour se faire apprécier de la population, il n’y a pas mieux.
LG