Des attaques de requins dans les baies de Nouméa ont conduit à une interdiction de baignade sur le littoral de la capitale néo-calédonienne, plongeant le secteur touristique local dans l’expectative, alors qu’il reprenait des couleurs après la crise sanitaire. Les attaques « ont considérablement terni l’image » de la Nouvelle-Calédonie, « considérée aujourd’hui comme le hotspot des attaques de requin », déplore la maire de Nouméa. Certes, « il est encore trop tôt pour évaluer l’impact économique » de ce phénomène, indique Julie Laronde, directrice générale de Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCT). « Il y a un risque d’amalgame », estime-t-elle en rappelant que « la baignade est uniquement interdite à Nouméa, pas dans le reste de la Nouvelle-Calédonie ». « A Nouméa, rien n’a été fait ou si peu depuis quatre ans » contre les requins, accuse Calédonie ensemble, groupe politique d’opposition. « Les conséquences sont considérables pour notre pays », estime-t-il. Il souligne la nécessité de reprendre les études scientifiques pour mieux comprendre le phénomène, qui reste largement inexpliqué.
LG